
Claude Poullart des Places (1679-1709)
Jeune aristocrate breton, interpellé par l’Evangile et par l’attention du Christ aux plus humbles,
il renonce à une carrière d’avocat au parlement de Rennes. Etudiant en théologie à Paris, il regroupe des condisciples pauvres,
désireux d’être prêtres, qui accepteront d’exercer des ministères délaissés et peu gratifiants.
Ainsi naissent, en 1703, la Société et le Séminaire du Saint-Esprit.
Claude est ordonné prêtre en 1707. Les bases de son projet sont à peine ébauchées qu’il
décède à trente ans, victime des rigueurs exceptionnelles de l’hiver 1709. Mais l’œuvre survit à la disparition de son fondateur et se développe.
A partir de 1816, le séminaire est également chargé par le gouvernement de fournir le clergé pour toutes les colonies françaises.
Que peut-on retenir de la vie de Claude Poullart des Places ?
- La force d’un appel : ambitieux et doué intellectuellement, il renonce à une belle carrière pour se consacrer à Dieu dont il perçoit la proximité et l’amour qu’il veut partager.
- La force de la jeunesse : sa jeunesse n’est pas un handicap mais une force pour se dépenser au service de ses frères, les encourager spirituellement et inventer des moyens pour leur venir aide concrètement.
- Savoir s’entourer : Poullart comprend qu’il ne peut rien faire seul, il fait appel à la solidarité des autres pour accomplir son projet (d’autres jeunes, des amis, des gens expérimentés et d’autres religieux, comme les jésuites).